Les 4 styles d’attachement romantique selon trois dimensions : sécure, évitant ou anxieux.
Le romantisme sécure: La personne est très confiante dans la relation intime et recherche la proximité affective du partenaire. Elle considère le couple comme une base de sécurité solide, et reste très autonome, elle n’a pas besoin d’être rassurée en permanence et ne ressent pas le besoin de prendre de la distance
Le romantisme évitant : La personne ne recherche pas l’intimité affective et le partage des émotions ni des besoins de la relation. Elles insistent sur leur indépendance vis-à-vis de l’autre, et impose une distance au partenaire
Le romantisme anxieux : La personne est très inquiète concernant l’amour de l’autre, recherche en permanence l’intimité jusqu'à en devenir dépendante par peur d’être abandonnée ou de ne pas se sentir suffisamment aimée, ce besoin excessif peut être une source de tension et même de souffrance psychologique intolérable
Le romantisme ambivalent = anxieux & évitant : La personne alterne entre période de besoin d’intimité et de besoin d’éloignement.
Les conséquences pour la vie amoureuse
Il existe de nombreuses conséquences: les schémas sont très souffrants : conflits, frustrations, incompréhensions, infidélités, ruptures à répétition …
Les personnes ont souvent l’impression de répéter un même scénario, les schémas les plus souffrants sont :
Un basculement des rôles dans un ballet " suis-moi je te fuis, fuis-moi je te suis"
Et parfois le type sécure modifie son schéma :
Les variations sont infinies
Les schémas souffrants peuvent engendrer de : l’agressivité, la haine, l'autodestruction, des attitudes contradictoires et ambivalentes, de la dépression, la dépréciation de soi, etc... troubles des comportements alimentaires, prise d’alcool ou de drogues, achats compulsifs, conduites à risque….
En thérapie, ces comportements sont souvent présentés comme l’objet principal de la demande de soin alors qu’ils constituent en réalité une conséquence
L’axe majeur de cet accompagnement est la “thérapie de l’enfant intérieur”
pour développer la capacité à nourrir ses besoins affectifs dans un lien sécure
Un peu de théorie...
Les styles d’attachement romantique reprennent ceux existants chez l’enfant et ne font que les réactualiser de manière inconsciente
La théorie de l’attachement de John Bowlby s’est intéressée à la nature du lien parent-enfant
Son postulat : chacun d’entre nous a besoin de développer une relation d’attachement avec au moins une personne qui prend soin de lui de manière stable, cohérente et continue pour développer un développement social et émotionnel normal
Ce schéma d’attachement repose sur l’apprentissage des liens affectifs que le bébé construit dans l’enfance auprès de sa figure d’attachement : toutes figures considérées comme « base de sécurité affective » de l'enfant
Si le schéma d’attachement se développe tout au long de la vie, de nombreux travaux scientifiques ont pu montrer qu’il était principalement joué les premiers temps de la vie
Pour ce qui concerne les types d’attachement, deux ont principalement été identifiés.
Sécure : Si la (les) figure d’attachement est disponible et apporte de la sécurité affective dans la stabilité à son enfant dans un continuum celui-ci développera un attachement de type sécurisant
Insécure : si la (les) figure d’attachement n'apporte pas suffisamment de sécurité affective et de stabilité, ou le lien a été souffrant un moment donné, l’individu développera un attachement de type insécurisant
Exemples d'insécurité pour l'enfant : absence du parent, perte d'un être cher, hospitalisation d'un parent, arrivée d'un autre enfant, absence mal vécue, dépression d'un parent, névrose d'un parent, manque de stabilité dans la vie de l'enfant, conflits, maltraitance, carences affectives ou éducatives, paroles blessantes
tout ce qui va induire chez l'enfant de la peur : l'enfant intègre de l'angoisse dans le lien : peur de perdre le lien ou que le lien est dangereux pour son intégrité
Une question
? 06 13 03 05 34 bernadette.verreman@yahoo.com