L'attachement amoureux

Les 4 styles d’attachement romantique selon trois dimensions : sécure, évitant ou anxieux.

 

Le romantisme sécure: La personne est très confiante dans la relation intime et recherche la proximité affective du partenaire. Elle considère le couple comme une base de sécurité solide, et reste très autonome, elle n’a pas besoin d’être rassurée en permanence et ne ressent pas le besoin de prendre de la distance

 

Le romantisme évitant  : La personne ne recherche pas l’intimité affective et le partage des émotions ni des besoins de la relation. Elles insistent sur leur indépendance vis-à-vis de l’autre, et impose une distance au partenaire

 

Le romantisme anxieux : La personne est très inquiète concernant l’amour de l’autre, recherche en permanence l’intimité jusqu'à en devenir dépendante par peur d’être abandonnée ou de ne pas se sentir suffisamment aimée, ce besoin excessif peut être une source de tension et même de souffrance psychologique intolérable

 

Le romantisme ambivalent = anxieux & évitant : La personne alterne entre période de besoin d’intimité et de besoin d’éloignement.


Les conséquences pour la vie amoureuse

Il existe de nombreuses conséquences: les schémas sont très souffrants : conflits, frustrations, incompréhensions, infidélités, ruptures à répétition …

 

Les personnes ont souvent l’impression de répéter un même scénario, les schémas les plus souffrants sont : 

 

  1. Le type anxieux avec le type ambivalent : tour à tour elle vit le chaud de l'intimité et le froid de la distance


  1. Le type anxieux avec le type évitant : plus l'anxieux se rapproche plus l'évitant s'éloigne, quand l'anxieux se désespère et reprend de la distance, l'évitant revient conquérir l'anxieux


Un basculement des rôles dans un ballet " suis-moi je te fuis, fuis-moi je te suis"



Et parfois le type sécure modifie son schéma :

  1. Le type sécure peut basculer “évitant” dans le lien avec le type anxieux
  2. Le type sécure peut devenir “anxieux” dans le lien avec un type évitant ou ambivalent


Les variations sont infinies


Les schémas souffrants peuvent engendrer de : l’agressivité, la haine, l'autodestruction, des attitudes contradictoires et ambivalentes, de la dépression, la dépréciation de soi, etc... troubles des comportements alimentaires, prise d’alcool ou de drogues, achats compulsifs, conduites à risque….


En thérapie, ces comportements sont souvent présentés comme l’objet principal de la demande de soin alors qu’ils constituent en réalité une conséquence


L’axe majeur de cet accompagnement est la “thérapie de l’enfant intérieur”


  • rencontrer et soigner les blessures de l'enfance et réguler les émotions enfouies
  • rencontrer les gardiens de l'enfant blessé et ses mécanismes de protection
  • faire les liens entre le présent et le passé
  • la mise en route d’une instance de protection pour l’enfant intérieur blessé
  • sortir de la victimisation ou de l’idéalisation ou des projections ou des croyances sur le couple…..

pour développer la capacité à nourrir ses besoins affectifs dans un lien sécure





Un peu de théorie...


Les styles d’attachement romantique reprennent ceux existants chez l’enfant et ne font que les réactualiser de manière inconsciente


La théorie de l’attachement de John Bowlby s’est intéressée à la nature du lien parent-enfant


Son postulat : chacun d’entre nous a besoin de développer une relation d’attachement avec au moins une personne qui prend soin de lui de manière stable, cohérente et continue pour développer un développement social et émotionnel normal


Ce schéma d’attachement repose sur l’apprentissage des liens affectifs que le bébé construit dans l’enfance auprès de sa figure d’attachement : toutes figures considérées comme « base de sécurité affective » de l'enfant

Si le schéma d’attachement se développe tout au long de la vie, de nombreux travaux scientifiques ont pu montrer qu’il était principalement joué les premiers temps de la vie 

Pour ce qui concerne les types d’attachement, deux ont principalement été identifiés.

Sécure : Si la (les) figure d’attachement est disponible et apporte de la sécurité affective dans la stabilité à son enfant dans un continuum celui-ci développera un attachement de type sécurisant

Insécure : si la (les) figure d’attachement n'apporte pas suffisamment de sécurité affective et de stabilité, ou le lien a été souffrant un moment donné, l’individu développera un attachement de type insécurisant


Exemples d'insécurité pour l'enfant : absence du parent, perte d'un être cher, hospitalisation d'un parent, arrivée d'un autre enfant, absence mal vécue, dépression d'un parent, névrose d'un parent, manque de stabilité dans la vie de l'enfant, conflits, maltraitance, carences affectives ou éducatives, paroles blessantes

tout ce qui va induire chez l'enfant de la peur : l'enfant intègre de l'angoisse dans le lien : peur de perdre le lien ou que le lien est dangereux pour son intégrité




Une question ? 06 13 03 05 34  bernadette.verreman@yahoo.com

Share by: